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L’une des raisons principales de cette approche est que, dans la plupart des pays du monde, les économies bénéficient d’innovations techniques qui participent à l’augmentation de leur productivité, ce qui, associé à l’accroissement de la population mondiale et de la demande de biens, permet aux entreprises de vendre plus de produits et de gagner plus d’argent. Le cours des actions d’une entreprise reflète ce que les investisseurs pensent être la valeur à un instant T de l’ensemble de ses flux de trésorerie futurs. À long terme, les entreprises prospères continueront à générer des niveaux de trésorerie plus élevés, et le prix que les investisseurs seront prêts à payer pour détenir une participation dans ces entreprises évoluera en conséquence. En retour, comme les marchés boursiers sont composés de certaines des entreprises les plus performantes et les plus efficaces, ils peuvent réagir en gagnant de la valeur.
Il est important d’accepter que le cours des actions ne fait pas que grimper toute l’année et que les marchés évoluent par cycles. L’année 2022 a été difficile pour les investisseurs et pendant la crise financière mondiale, le S&P 500 a enregistré une correction à la baisse de 55 % par rapport à son sommet de 2007. Pourtant, sur le long terme, les actions des marchés américains se sont appréciées 75 % du temps.
Une partie de la hausse des marchés est due à l’impact de l’inflation sur le chiffre d’affaires et le rendement des entreprises, car celles-ci augmentent leurs prix pour compenser la hausse des coûts des matières premières. Notez cependant que l’incertitude associée à une inflation excessive (la Réserve fédérale américaine vise un objectif d’inflation annuelle de 2 %) est historiquement liée à des périodes de rendements de capitaux propres plus faibles.
La capitalisation fait référence aux gains obtenus en réinvestissant tout rendement perçu d’un investissement. Pour que la capitalisation soit efficace, il faut réinvestir les rendements des investissements et investir du temps.
Au début du 20e siècle, le marché boursier américain est devenu la principale place financière du monde, dépassant par là même le Royaume-Uni qui détenait jusqu’alors ce titre. Entre 1900 et 2022, l’indice de référence S&P 500 a augmenté de 9,8 % par an et les « rendements réels », qui prennent en compte l’inflation, d’environ 6,6 % par an. Sur une base annuelle, ces rendements sont solides, en particulier compte tenu des nombreuses crises géopolitiques et financières qui ont jalonné la période, notamment deux guerres mondiales. Dans le même laps de temps, les rendements réels annualisés mondiaux hors États-Unis ont atteint 4,5 %. En comparaison, les rendements annuels comparables des obligations américaines n’étaient que de 2 % et même un peu moins dans le reste du monde.
Source : Morningstar, données du 31 décembre 1989 au 30 juin 2023. Euro. Rebasé sur 1000. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Il convient de rappeler que de nouvelles sociétés entrent et sortent régulièrement du S&P 500 et d’autres indices boursiers. On parle alors de « rééquilibrage ». Dans le cas du S&P 500, cette opération a lieu tous les trimestres. Les critères d’inclusion de cet indice comprennent une capitalisation boursière d’au moins 8,2 milliards $ et un résultat positif au cours du dernier trimestre. La somme de ces résultats au cours des quatre trimestres précédents doit également être positive. Le respect de ces critères ne garantit pas l’inclusion dans l’indice, mais plus la capitalisation boursière d’une entreprise est importante, plus les chances d’adhésion sont grandes.